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Texts in French

Le Super Bowl

Dimanche prochain, le 3 février 2013, les rues de toutes les villes des Etats-Unis seront quasiment désertes.
Une belle occasion pour les perce-murailles de s’introduire (avec une relative tranquillité) dans le coffre de la banque du coin.
Ou pour les ennemis du Grand Satan de tenter une attaque surprise.
Le Japon, si vous vous en souvenez, avait assailli Pearl Harbor un Dimanche matin, quand l’Amérique avait comme on dit ici « ses pantalons sur les chevilles ».

Dimanche prochain donc, devant 75,000 spectateurs, les San Francisco 49ers affronteront les Baltimore Ravens à La Nouvelle Orleans.
Un évènement médiatique à la taille des Etats-Unis
Qu’il pleuve ou que le soleil brille, il ne sera pas question de mettre le nez dehors. L’Amérique sera ce jour-là rivé devant ses écrans de télévision.

L’année dernière, 159 millions de personnes ont suivi ce match, et cette année avec un battage publicitaire allant crescendo, ce record sera encore très certainement battu.
Les grands marchands sont évidemment intéressés par cette audience captive et payeront sans rechigner entre 3 et 4 millions de dollars pour un message publicitaire de trente secondes.
Une partie des téléspectateurs regarderont d’ailleurs ce match uniquement pour zyeuter les nouveaux « commercials » créés spécialement pour cette occasion.

Le football américain est aux Etats-Unis une religion, ou devrait l’être.
Si elle l’était, de nombreux conflits disparaitraient.
Blancs, Noirs, Jaunes, chrétiens, musulmans, juifs, tous seraient (et seront) unis par la même ferveur pour acclamer leurs nouveaux dieux. Les Dieux du Stade.
Des mastodontes souvent incultes pesant entre 100 et 135 kilos chacun.

Ces gladiateurs modernes seront hautement motivés par un bonus alléchant.
Les joueurs de l’équipe gagnante toucheront chacun 88,000 dollars et les perdants toucheront 44,000 chacun.
Pas trop mal pour une journée de travail !

Ce match déclenchera (ou a déjà déclenché) une série d’opérations financières atteignant des sommes pharamineuses.
Pour commencer, un grand nombre de téléspectateurs achèteront un nouvel appareil de télévision a écran plat pour cette occasion solennelle. Des appareils coutant entre 1000 et 5000 dollars pièce !

Ensuite, il y aura la bouffe. La Grande Bouffe !
Super Bowl Sunday est après Thanksgiving, le jour des excès; le jour ou l’Amérique consomme le plus de nourriture.

Traditionnellement, les téléspectateurs se réunissent avec leurs amis (à la maison ou dans un bar sportif) pour regarder le match à la télé.
Des quantités de nourriture pantagruéliques seront ingurgitées à cette occasion.
Comme je l’ai souvent dit auparavant, les américains (comme les chiens de Pavlov) sont maintenant totalement conditionnés à grignoter en regardant la télé. Télé = nourriture.

Et les aliments ingurgités à cette occasion donnent des sueurs froides aux nutritionnistes.
Chicken wings, buffalo wings, potato chips, pizza, tacos, guacamole, dips…
Sans compter les multiples boissons alcoolisées ou sucrées.
Des attaques cardiaques attendant de se produire soupirent les médecins.

Mais docteur, c’est le Super Bowl. Cela n’arrive qu’une fois par an, et c’est une expérience quasi religieuse… on ne peut pas l’ignorer. Que diraient nos voisins ?

Ah si c’est religieux c’est différent.
L’Amérique est un pays respectant Dieu et je ne me sens pas le droit de vous priver de cette expérience hautement spirituelle.
Allez y mes amis, buvez et bâfrez a coeur content !

Alain

 

Paris sous la neige

Il y a encore quelques irréductibles qui disent ne pas croire au réchauffement climatique. Bourrage de crânes, propagande, rumeurs d’écolos disent-ils.

Et bien Mère Nature se manifeste maintenant de plus en plus fréquemment pour leur prouver qu’il n’est pas bon de plaisanter avec une forte femme.

Comme l’attestent les changements climatiques de différentes parties du globe, notre Bonne Mère semble être en pleine ménopause et son humeur s’en ressent.
Bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, pertes de mémoire, changements d’humeur fréquents, tempêtes, ouragans,  tornades, inondations… Mère Nature n’est pas dans son assiette et il serait bon de ne pas l’ignorer.
Elle est irritable et ressent le manque de respect de ses enfants.

Il faut que ça change dit-elle, ou vous aurez affaire a moi.
Tout ce que vous avez vu maintenant n’est qu’un avant-coureur de ce que je vous réserve si vous ne changez pas vos façons de parvenus.
Ceux qui ont connu des femmes traversant la ménopause vous diront qu’il serait prudent de suivre ses admonitions.

john-schults

Quand j’étais petit, la neige à Paris était une chose peu ordinaire.
Quand nous étions en classe et qu’il commençait a neiger, la rumeur se répandait comme une trainée de poudre : il neige, il neige…
L’excitation était à son comble et l’instituteur avait beaucoup de peine à maintenir un semblant d’ordre dans sa classe. Les petits chenapans que nous étions n’avions plus qu’une seule idée en tête : se ruer dans la cour et s’entretuer a coups de boules de neige.

Aujourd’hui il neige de plus en plus à Paris (comme dans presque toute l’Europe) et cela devrait faire réfléchir les sceptiques.
Même les chinois (ces barbares écologiques) commencent à s’inquiéter.
Ils commencent a prendre des mesures contre les récalcitrants et si ceux-ci n’obéissent pas, ils seront probablement traités comme on traite les criminels au Pays du Sourire: une balle dans la tête et la question sera réglée.

La neige c’est beau, mais uniquement dans les montagnes. Dans les milieux urbains et à la campagne, c’est le grand cirque, la grande panique, la Berezina !

Ecologistes de tous les pays, unissez-vous et faites retrouver le sourire à Mère Nature.

Alain

 

Le rire

Après la paix, ce dont un homme a le plus besoin c’est le rire.
Le rire, ce don des Dieux, aide l’homme à endurer les situations les plus difficiles.
J’ai lu qu’en France, même sous l’Occupation Nazie les Français riaient. Ils riaient peut-être jaune, mais ils riaient quand même car le rire  est souvent un mécanisme d’autodéfense contre le désespoir.

TorquemadaSouvenez vous qu’un homme qui ne rit pas est un homme à craindre. Voir Torquemada et Hitler.

Défiez vous des personnes austères, car ce sont souvent des gens aigris (faute de rire bien sûr) qui bouillent d’une rage intérieure et qui un jour ou l’autre s’en prendront aux personnes qui les entourent.

Méfiez vous également des politiciens constipés qui pointent un doigt accusateur. Ils cherchent un bouc émissaire pour masquer leurs carences, et ce bouc bien souvent vous ressemblera.

Sans le rire, l’homme ne se différencie pas des animaux, quoique il me soit souvent arrivé de penser que certains animaux savent rire et qu’ils rient en secret de la folie des hommes.

Si vous voulez être heureux, cultivez le rire et vous récolterez le bonheur.
Pour avoir du charme, une femme n’a pas besoin d’être extrêmement belle, il suffit qu’elle sache rire.
Si vous voulez vivre vieux et être aimé, riez !

Pour terminer en riant, une petite histoire envoyée par mon compère Jacques Gautier.

Cela se passe dans une cuisine, tôt le matin.
Madame, dans un peignoir légèrement entrouvert, s’affaire à préparer des oeufs à la coque pour le petit déjeuner de Monsieur.
Monsieur passe tout près d’elle et l’effleure par inadvertance; elle se tourne alors vers lui et lui dit:
«Fais-moi l’amour, là de suite !».
Le gars se dit que c’est une journée pas comme les autres.
 Il embrasse sa femme, la retourne sur la table de la cuisine et lui fait son affaire illico-presto.
A peine terminé, Madame remet un peu d’ordre à sa tenue et retourne tranquillement vers ses oeufs qui cuisent.
Le mari toujours sous le charme la prend dans ses bras et lui demande :
“Qu’est-ce qui t’a pris comme ça, d’un coup ?”
“Oh rien chéri, le minuteur est cassé !!!

Pour vos étrennes, à défaut de gros sous, je vous envoie à tous une grosse gerbe de rires! Partagez la avec vos amis.

Alain