Definitions

AUTOBUS : Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après que lorsqu’on est dedans.

BANQUIER : Personne qui serait d’accord pour vous consentir un prêt a la condition que vous lui apportiez la preuve que vous n’en avez pas besoin.

CHANDAIL : Vêtement que doit porter un enfant lorsque sa mère a froid.

CONSULTANT : Se dit de celui qui consulte ta montre, te dit l’heure et te fait payer la prestation.

ECONOMISTE : Expert qui saura demain pourquoi ce qu’il a prédit hier n’est pas arrivé aujourd’hui.

FACILE : Se dit d’une femme qui a la moralité sexuelle d’un homme.

GYNECOLOGUE : personne qui travaille la ou les autres s’amusent.

INTELLECTUEL : se dit d’un individu capable de penser pendant plus de deux heures à autre chose qu’au sexe.

MAL DE TÊTE : contraceptif le plus utilisé par les femmes.

MARIAGE : Union qui permet à deux personnes de supporter des ennuis qu’ils n’auraient pas eut, s’ils étaient restés seuls.

NYMPHOMANE : terme utilisé par certains hommes pour designer une femme qui a envie de faire l’amour plus souvent qu’eux.

ORTHODONTISTE : Magicien qui vous met dans la bouche, une partie de ce qu’il vous retire des poches.

PARLEMENT : Mot étrange formé des verbes “parler” et “mentir”.

PESSIMISTE : optimiste qui a l’expérience.

PROGRES : Doctrine qui consiste a compliquer ce qui est simple.

RÉVEILLE-MATIN : Instrument inventé pour réveiller les gens qui n’ont pas de jeunes enfants.

SARDINE : Petit poisson sans tête qui vit dans l’huile.

SECRET : Information que l’on ne communique qu’a une seule personne a la fois.

SNOBISME : Action de s’acheter des choses qu’on n’aime pas avec de l’argent qu’on n’a pas dans Ie but d’impressionner des gens qu’on n’aime pas.

SYNONYME : Mot a écrire a la place de celui dont on n’est pas certain de l’orthographe.

VEDETTE : Personne qui travaille dur toute sa vie pour être connue, et qui porte ensuite de grosses lunettes noires pour ne pas être reconnue.

 

Capitalisme

Je ne suis pas un économiste et j’ai souvent de la peine à comprendre (comme beaucoup) comment fonctionne notre société.
Une société capitaliste basée sur le commerce et l’industrie.

Pour qu’une entreprise réussisse il faut qu’il y ait exploitants et exploités, ou selon Karl Marx, « une exploitation de l’homme par l’homme. »
Cela a longtemps été comme ça, mais ce n’est pas nécessaire !

La raison d’être d’une entreprise, c’est de créer et de vendre un produit avec a l’arrivée, une marge de bénéfice décente.
Parce que sans bénéfice, il n’y a pas de motivation.

Pour vendre un produit à grande échelle, il faut que ce produit soit offert à des prix raisonnables et compétitifs.
Mais comment peut-on fabriquer et vendre avec succès un certain produit si le coût du travail s’avère être plus élevé que le prix de vente du produit ?

Et comment peu-on être compétitif avec les fabricants étrangers ?

Pour réussir, il faut que le coût de la production soit inférieur aux revenus, c’est évident.
J’ai l’impression que c’est un concept que les syndicats peinent à comprendre.
A force de revendiquer des salaires toujours plus élevés, les syndicats ouvriers se tirent littéralement dans les jambes.

C’est ce qui est arrivé à l’industrie automobile aux Etats-Unis.
Aujourd’hui Detroit (Michigan) qui fut autrefois le fleuron de l’industrie automobile américaine est une ville moribonde.
A force de revendications salariales, les syndicats ont tué la poule aux œufs d’or !
Faute de travail, les gens ont quitté la ville, et Detroit est maintenant une agglomération fantôme, pleine de bâtiments à l’abandon.
Une histoire qui donne à réfléchir.

Pour être équitable cependant, il faut dire que les salaires des grands patrons ont longtemps été excessifs, et j’applaudis ici l’initiative de la Suisse qui vient de limiter les indemnités et les « parachutes dorés » des dirigeants.
Une politique dont la France (et le monde) a grand besoin de prendre pour modèle.
Pour réussir il faut un effort commun, et il faut que tout le monde tire dans la même direction.

Trop souvent les syndicats et la direction ont refusé de faire des concessions élémentaires et ont préféré fermer boutique plutôt que de faire le moindre pas en arrière.
Un dogmatisme obtus, de part et d’autre.

Mais il y a maintenant des jeunes patrons qui prennent la relève et qui changent les règles périmées d’un capitalisme boiteux.
Au lieu de maintenir un écart financier disproportionné entre patrons et ouvriers, ils préconisent une politique de coopération et d’innovation.
Ils  chouchoutent même leurs employés.
C’est le cas aux Etats-Unis de Google, Facebook, SAS, Riverbed (San Francisco), the Boston Consulting Group, etc.

La coopération entre patronnât et employés est donc possible et de loin préférable a une guérilla permanente et insoluble.
Au diable donc les patrons inflexibles et les syndicats bornés, et place a des patrons et des ouvriers ouverts a une politique de coopération!

Alain

Prisonnier

Doit-on être prisonnier de ses origines?

L’autre soir je regardais sur TV5 « On n’est pas couché » l’émission de Laurent Ruquier, et l’invitée politique du moment était Jeannette Bougrab.
Je n’avais jamais entendu parler de cette femme auparavant, mais elle m’a immédiatement séduit.
Elle est belle, féminine, moderne, intelligente et éloquente.

Bien que née de parents musulmans (père harki), elle se proclame athée et rejette tous les tabous de la société musulmane.
Madame Bougrab revendique sans complexes sa qualité de femme indépendante et émancipée.
Quel bonheur de regarder une telle femme, enfin libérée du carcan des croyances ancestrales !

De là ma question.
Doit on être prisonnier de ses origines?
Non, mille fois non !

Quelles que soient ses origines, il incombe à chaque individu de librement choisir ses idées et son mode de vie.

Je suis né moi-même (je dirais accidentellement) de parents juifs mais j’ai refusé dès un très jeune âge de m’enfermer dans un ghetto communautaire et claustrophobique.

J’aime la charcuterie et les fruits de mer (tabous dans la religion juive) et je n’ai jamais eu l’intention de me priver de ce que j’aime parce que quelques barbus l’ont ainsi décrété il y a quelques milliers d’années.
J’aurais pu naitre huguenot ou mormon mais le sort en avait décidé autrement.
Etais-je donc obligé de me plier par tradition à des préceptes astreignants jetés sur moi par un sort capricieux ?

Non, absolument pas !

Quand j’avais environ 12 ans, mon meilleur copain était le fils d’un cheminot, ancien Résistant et Communiste convaincu.
Je me souviens d’être venu un jour à l’improviste chez mon camarade et d’avoir vu une scène assez étonnante pour l’époque.
Son père était tranquillement en train de nettoyer un pistolet mitrailleur allemand sur la table la cuisine. Un vestige sans doute de la Deuxième Guerre Mondiale.

Je me souviens avoir été très impressionné, et pendant quelques années j’ai été imbibé des convictions politiques de cet homme la.
Puis peu a peu, en grandissant, j’ai formé mes propres opinions et me suis éloigné de mon copain d’enfance et des idées déjà rétrogrades de son père.

Ne vous laissez jamais piéger par des « traditions » ou des croyances révolues.
Tout change, tout évolue et il n’y a que les idiots qui refusent de s’adapter à un monde sans cesse changeant.

Quels que soient vos ancêtres, si vous doutez ou n’êtes pas d’accord avec une croyance quelconque, rejetez la, sans hésitation.

Alain

PS : Apres avoir occupé différentes fonctions au sein du gouvernement, madame Bougrab est aujourd’hui avocat associé au sein du cabinet américain Mayer Brown.