Je ne suis pas un économiste et j’ai souvent de la peine à comprendre (comme beaucoup) comment fonctionne notre société.
Une société capitaliste basée sur le commerce et l’industrie.
Pour qu’une entreprise réussisse il faut qu’il y ait exploitants et exploités, ou selon Karl Marx, « une exploitation de l’homme par l’homme. »
Cela a longtemps été comme ça, mais ce n’est pas nécessaire !
La raison d’être d’une entreprise, c’est de créer et de vendre un produit avec a l’arrivée, une marge de bénéfice décente.
Parce que sans bénéfice, il n’y a pas de motivation.
Pour vendre un produit à grande échelle, il faut que ce produit soit offert à des prix raisonnables et compétitifs.
Mais comment peut-on fabriquer et vendre avec succès un certain produit si le coût du travail s’avère être plus élevé que le prix de vente du produit ?
Et comment peu-on être compétitif avec les fabricants étrangers ?
Pour réussir, il faut que le coût de la production soit inférieur aux revenus, c’est évident.
J’ai l’impression que c’est un concept que les syndicats peinent à comprendre.
A force de revendiquer des salaires toujours plus élevés, les syndicats ouvriers se tirent littéralement dans les jambes.
C’est ce qui est arrivé à l’industrie automobile aux Etats-Unis.
Aujourd’hui Detroit (Michigan) qui fut autrefois le fleuron de l’industrie automobile américaine est une ville moribonde.
A force de revendications salariales, les syndicats ont tué la poule aux œufs d’or !
Faute de travail, les gens ont quitté la ville, et Detroit est maintenant une agglomération fantôme, pleine de bâtiments à l’abandon.
Une histoire qui donne à réfléchir.
Pour être équitable cependant, il faut dire que les salaires des grands patrons ont longtemps été excessifs, et j’applaudis ici l’initiative de la Suisse qui vient de limiter les indemnités et les « parachutes dorés » des dirigeants.
Une politique dont la France (et le monde) a grand besoin de prendre pour modèle.
Pour réussir il faut un effort commun, et il faut que tout le monde tire dans la même direction.
Trop souvent les syndicats et la direction ont refusé de faire des concessions élémentaires et ont préféré fermer boutique plutôt que de faire le moindre pas en arrière.
Un dogmatisme obtus, de part et d’autre.
Mais il y a maintenant des jeunes patrons qui prennent la relève et qui changent les règles périmées d’un capitalisme boiteux.
Au lieu de maintenir un écart financier disproportionné entre patrons et ouvriers, ils préconisent une politique de coopération et d’innovation.
Ils chouchoutent même leurs employés.
C’est le cas aux Etats-Unis de Google, Facebook, SAS, Riverbed (San Francisco), the Boston Consulting Group, etc.
La coopération entre patronnât et employés est donc possible et de loin préférable a une guérilla permanente et insoluble.
Au diable donc les patrons inflexibles et les syndicats bornés, et place a des patrons et des ouvriers ouverts a une politique de coopération!
Alain