« Friends, Romans, countrymen, lend me your ears;
I come to bury Hollande, not to praise him.”
Julius Caesar by William Shakespeare
La France se meurt.
Le lent déclin de ce que fut autrefois une grande nation m’émeut et me désespère.
Depuis bon nombre d’années déjà le coq gaulois s’égosille en vain, mais personne n’écoute plus.
Il ne claironne plus que sur des basses-cours de pacotille.
Sur la scène internationale la France s’indigne et pérore, mais comme un lion édenté elle est impotente.
Sa politique extérieure est grandiloquente, mais elle n’a pas les moyens de la faire appliquer. Sans le soutien de l’Oncle Sam (et de la cousine Angèle) la France est incapable d’accomplir quoi que ce soit.
Sa politique économique également désastreuse consiste à sauver un canard pour perdre trois vaches.
L’avènement du socialisme (très proche cousin du communisme) a été une catastrophe pour la France.
L’intronisation d’un petit bourgeois sans envergure sur le siège de l’état n’a été nulle autre chose que le réflexe rancunier d’un peuple agacé par un chef d’état hyperactif (mais n’ayant pas peur d’agir).
Cette décision n’a pas été rationnelle. Elle a été avant tout émotionnelle.
François Hollande (monsieur tout-le-monde) a perpétué en France un « état-providence » plus soucieux de subvenir à une population indigente (pour la plupart immigrée) que du bien-être de ses propres enfants.
Il a continué de faire appliquer une politique débile, handicapant les grandes entreprises (pourvoyeuses d’emplois) et accablant d’impôts une classe moyenne excédée.
Le général De Gaulle (Charles le Grand) qui rêvait de « grandeur » pour la France doit se retourner dans sa tombe en voyant les maladresses répétées de François le Petit.
François Hollande a favorisé, en cédant a leurs exigences, la montée d’un islamisme toujours plus virulent, et a une dangereuse dérive de la population vers l’Extrême Droite.
Il a aussi contribué à la « fuite des cerveaux » (brain-drain) forçant les jeunes entrepreneurs à fuir leur pays natal pour faire essayer de réussir dans un pays plus accueillant.
Sans compter un nivellement par le bas.
La dévalorisation de la France a aussi contribué à accentuer la suprématie de l’anglais supplantant la langue française dans pratiquement tous les domaines.
La France n’a pas besoin d’un Jésuite. Elle a besoin d’un « Despote éclairé ».
Elle a besoin d’un homme (ou d’une femme) pragmatique à l’écoute d’une économie entravée par des règles absurdes, et surtout d’un chef conscient et déterminé face a la menace islamiste.
Un 18 Brumaire est-il possible dans la France actuelle ?
Alain