C’est l’espoir qui fait vivre

J’ai lu quelque part que pour être relativement heureux, il faut toujours être en attente d’un événement agréable. Dans les conditions actuelles, c’est une chose assez difficile à imaginer.

Quand la pandémie de Covid-19 a débuté, beaucoup de gens ont pensé que ce ne serait qu’une crise passagère… une inflammation temporaire des fosses nasales.

C’est d’ailleurs ce qui avait été communiqué au public par notre Tartarin de Tarascon. Ne vous inquiétez pas, dans quinze jours tout cela sera terminé… Croyez-moi, il n’y a pas besoin de vous affoler ou même de porter des masques…

Quatre mois plus tard, dû à la conduite déplorable de certains individus, nous faisons face a une recrudescence du problème. Et cette fois-ci, on nous annonce en catimini que le virus se propage d’une façon aéroportée. C’est à dire que l’on n’a pas besoin d’être proche d’un autre individu pour être infecté.

Le virus, flotte sur un courant d’air et se dépose sur, vous ni vu ni connu. D’après un nombre croissant de scientifiques, vous pouvez maintenant être contaminé pratiquement n’importe où. Difficile d’être optimiste dans ces conditions.

Et puis, à quatre mois des élections présidentielles, existe maintenant aux États-Unis une situation politique explosive. Le résident de la Maison Blanche (qui ne pense qu’à être réélu) attise maintenant les passions par des discours incendiaires.

Nous n’avons plus d’États-Unis. Nous avons seulement un pays divisé par une politique extérieure incohérente, et une politique intérieure devastée par des luttes tribales.

Et il y a le confinement… Il ne faut pas oublier que l’être humain est un animal social qui a besoin de ses semblables pour s’épanouir. Coupé du monde, il ne pense plus qu’à jouer « la fille de l’air », au risque de mettre en danger tous ses proches.
L’espoir c’est le ciel bleu au-dessus des barbelés. Mais maintenant, le ciel bleu est obscurci par les barbelés.

Pour se divertir, certains cuisinent, d’autres lisent, beaucoup regardent la télé… Pour briser la monotonie, j’ai décidé d’écrire ce petit chapitre en français, chose que je n’ai pas fait depuis longtemps.

Quand je suis arrivé aux États-Unis, je pensais en français pour m’exprimer en anglais. Aujourd’hui, je réalise que je pense en anglais pour m’exprimer (plus difficilement) en français.

Tout change, sauf les imbéciles.

Globalisons les luttes pour globaliser l’espoir ! José Bové

 Alain

Ne dites plus « A bas les masques » mais « Haut les masques ! »